Bio

Résumé

J’explore le changement social en m’intéressant aux relations entre l’art, la culture et le patrimoine. Je cherche à documenter des expériences et à raconter des histoires qui me permettent d’aller à la rencontre de l’autre et de moi-même. J’accorde une place importante à la musique traditionnelle et aux jeunes.

En croisant le cinéma direct, le documentaire musical et le cinéma d’intervention sociale, je souhaite offrir des films inspirants, poétiques et dynamiques. Je développe une esthétique dite relationnelle par des techniques comme la caméra participative et le remix. Depuis quelques années, je suis inspirée par des approches plus expérimentales. En devant de plus en plus hybride, mon cinéma se rapproche de l’essai.

Parcours

Je suis passionnée par le cinéma documentaire indépendante depuis ma découverte du film Marron la piste créole en Amérique d’André Gladu en 2006. Depuis, la musique a toujours été au coeur de ma filmographie indépendante. Je m’y suis d’abord intéressé comme objet culturel et comme outil de changement social. Mes deux premiers films ont été des longs métrages ethnographiques sur la musique traditionnelle au Burkina Faso. Par la suite, j’ai pris conscience du pouvoir du cinéma par des oeuvres de Fernand Dansereau et de Manon Barbeau. J’ai réalisé des projets à Montréal avec des groupes communautaires, des jeunes, des écoles et des musicien·nes burkinabè et québécois·es. Ma démarche sociale est devenue plus participative. Le cinéma ayant été un moteur de changement depuis mon adolescence, j’ai beaucoup travaillé à l’éducation à la création et à l’enseignement du cinéma auprès des jeunes. Au fil du temps, je me suis concentrée à documenter le milieu de la musique traditionnelle comme cinéaste par des films et comme vidéaste par la création de contenus numériques. En fréquentant cet univers, j’ai appris le violon traditionnel. Cette pratique a transformé mon rapport au son et a développé mes intentions sonores. 

Dans les dernières années, j‘ai aussi eu la chance de travailler avec André Gladu sur ses films Matawinie : la rencontre des eaux  (4 films, 2016),  L’esprit du violon trad  (4 films, 2020) ,  Excusez-là! (2021) et L’autre bout du monde (2021). Je souhaite à tous les cinéastes de pouvoir côtoyer, apprendre et partager sa passion avec un maître complice. 

Après quinze ans à Montréal, je me suis installée à Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent en 2021 pour être en contact au quotidien avec des thèmes qui m’habitent. 

Réalisations

Contributions

Études

Formations

Emplois

Implications

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